Un peu de farine et de beurre, quelques grammes de sucre, un oeuf… et voilà une pâte
Si vous voulez donner votre avis sur cette recette, n’hésitez pas, c’est par là ! Je serais ravie de savoir ce que vous en pensez !
A vos caddies !
– 250g de farine ;
– 125g de beurre mou ;
– 1 oeuf ;
– 50g de sucre en poudre.
Marche à suivre
– Versez la farine dans une terrine, mélangez-la avec le sucre et une pincée de sel. Creusez une fontaine.
– Déposez au centre le beurre ramolli coupé en cubes et l’oeuf entier.
– A l’aide d’une fourchette, mélangez le tout petit à petit, en ajoutant un peu d’eau froide (l’équivalent de quelques cuilleréres à soupe, il est difficile de préciser davantage la quantité).
– Une fois tous les éléments bien amalgamés, utilisez vos mains pour rassembler la pâte en boule. Ne la pétrissez pas vigoureusement, mais fraisez-la à plusieurs reprises : placez la boule de pâte sur le plan de travail et écrasez-la sous la paume de la main en la poussant devant vous, puis rassemblez la galette obtenue en boule et recommencez deux ou trois fois. Cette opération a pour but de rendre la pâte bien homogène, sans qu’elle devienne trop élastique pour autant.
– Ceci fait, enveloppez la boule de pâte d’un papier alu (ou recouvrez le saladier d’un film alimentaire) et laissez-la reposer quelques heures au réfrigérateur. Elle est alors prête à l’emploi !
Le bla bla de la marmotte
Si vous le pouvez, préparez cette pâte brisée sucrée la veille, elle n’en sera que meilleure ; pensez simplement à la sortir quelque temps avant de l’utiliser (mettons une heure avant), afin de pouvoir l’étaler facilement.
De même, n’hésitez pas à réaliser cette pâte en grande quantité, par exemple en doublant les proportions indiquées ; vous congèlerez ce que vous n’aurez pas utilisé, en un ou plusieurs pâtons, en vue d’un dessert ultérieur ! Pour décongeler mes pâtes à tarte, je les sors la veille et les place au réfrigérateur ; mais il est possible de procéder plus rapidement en les laissant à température ambiante, voire en utilisant le micro-onde (j’ai tenté l’expérience une fois, avec une toute petite boule de pâte ; le résultat fut concluant, mais je ne sais pas ce que cela pourrait donner avec une plus grande quantité !).
Dans cette recette, j’utilise du beurre, mais tout est affaire de goût personnel : pour les tartes-desserts je préfère les pâtes au beurre, mais rien ne vous empêche d’employer une bonne margarine.
Enfin, une petite pincée de culture pour terminer : dans la recette, j’ai écrit qu’il ne fallait pas trop pétrir la pâte, mais pourquoi ? La réponse ne vient pas de moi, bien sûr : je l’ai lue dans un livre amusant et fort bien fait, Les secrets de la casserole, et pour une fois que je pige quelque chose à un texte scientifique !! L’auteur, Hervé This, s’est en effet mis en tête de nous faire comprendre le pourquoi et le comment des gestes de la cuisine, afin de nous permettre de mieux les effectuer ; dans le cas qui nous intéresse, il explique ainsi que la farine se compose en partie de protéines, appelées collectivement gluten ; or les protéines du gluten sont très avides d’eau et forment en sa présence un réseau élastique mais très dur ; donc un pétrissage prolongé, au cours duquel lesdites protéines ont bien le temps de coaguler, engendre automatiquement une pâte dure comme du béton… Simple, non ?